Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
16 juillet 2008
Arrivée à Manille.Les immeubles sont très colorés: roses, bleus, rouges ...Il y a beaucoup de jeepneys. Ce sont des camions jeeps laissés par les Américains pendant la guerre. Ils sont couverts de peintures de personnages, de sainte vierge, de fleurs, etc.. Nous retrouvons mon oncle Vincent, arrivé quelques jours auparavant, qui va voyager une ou deux semaines avec nous.
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
17.07
Nous nous réveillons à 3h 30 du matin. Nous prenons un tout petit avion d’une dizaine de personnes. Mais, comme il a un problème de train d’atterrissage, il revient et nous attendons 9h pour repartir à Busuanga, une île près de l’île de Palawan. Arrivés là, nous prenons une jeepney pour Coron city. C’est une ville assez pauvre, au bord de la mer mais on ne peut pas s’y baigner.Aussitôt, nous prenons une banka, un petit bateau, pour l’île de Sangat. C’est une très belle réserve animale, avec seulement quelques bungalows sur une plage de sable blanc, avec des cocotiers et la jungle derrière.Les bungalows sont faits en bois et en bambou, avec une terrasse, des chaises longues et des hamacs.Dès l’arrivée une bonne baignade pour me relaxer. La nourriture est bonne.Il y a beaucoup de mangues à cause de la plantation à côté.Le soir nous jouons au billard. Les chauves souris volent autour de nous.Il n’y a de l’électricité qu’à partir de 6h du soir.
18.07
Après un bon petit déjeuner, nous prenons les kayaks. Nous passons devant une petite plage mais nous ne trouvons pas le récif de corail.Nous rentrons bredouilles mais l’après-midi nous faisons du snorkeling, équipés de tubas et de palmes, en face de la plage de notre île. Je vois un poisson clown et des poissons nemo .Mais attention au poisson pierre! Si l’on marche dessus aïe aïe (c’est parfois mortel).Heureusement, j’ai des chaussures en plastique pour me protéger.
Il y a une grotte qui mène à un chemin de randonnée dans la jungle. Nous montons jusqu’au sommet. C’est très raide. Comme il y a des moustiques et que nous n’avons pas de produit nous redescendons.
Pendant la nuit, papa pousse un cri: «Paul, arrête de chahuter!».Il a entendu quelqu’un jouer avec une balle et des plastiques.Mais je suis tranquille dans mon lit.Soudain, il voit une forme bizarre passer devant son lit. C’est un singe! Papa allume la lumière en criant et la forme disparaît.
19.O7
Nous partons en banka à l’île de Coron avec un couple d’Américains dont la femme est d’origine cambodgienne.Coron est seulement habité par une tribu qui vit à l’âge de pierre mais nous ne pouvons pas la rencontrer.Nous montons sur un chemin escarpé dans la jungle et tout d’un coup, un lac aux eaux cristallines, entouré de falaises couvertes de végétation.Vite, un plongeon au milieu de petits poissons au nez effilé. J’en attrape quelques-uns.Ensuite, pique-nique sur une plage bordée de mangroves. Papa ne cesse de chanter la même rengaine.Il faut prendre garde aux oursins. Il croit même qu’aux Philippines leurs piquants contiennent du venin. Quand il s’amuse à me pousser dans l’eau je lui crie de faire attention aux oursins. Il se moque et plante ses pieds sur des piquants.Les marins lui disent comment se soigner: il suffit d’uriner sur son pied.Dernière étape:nous passons sous un tunnel de pierre avec nos tubas et parvenons dans une lagune. Au début l’eau est profonde et menaçante mais à la fin nous voyons quelques poissons.
Retour à Sangat. Nous nous arrêtons pour observer avec nos tubas l’épave d’une canonnière japonaise abattue par les Américains pendant la guerre. On la voit bien mais nous sentons sans cesse de toutes petites piqûres. Nous sommes attaqués par de minuscules méduses.
20.07
Aujourd’hui repos. Nous repartons vers le récif de corail mais l’orage menace (en fait, il n’éclatera pas). Nous revenons sur la petite plage où j’aperçois un varan. C’est un lézard géant. Je le suis et le photographie.
21.07
Ca y est, le téléphone sonne:5h30.Départ pour l’île de Calauit en banca (3h). C’est une île où l’ancien président Marcos a introduit des animaux africains en liberté.On se croirait presque dans la savane(sauf qu’on y est pas).Dès le départ nous sommes envahis par des zèbres.Nous descendons du camion pour les voir de plus près et continuons notre chemin.Pendant notre trajet le véhicule s’arrête brusquement. Oh!Mais que vois-je ?Un bébé cerf !Allons vite le nourrir avec quelques branches!Les crocodiles sont en train de dormir .Un des gardiens sort son bâton pour chasser l’animal de son logis.Dans des enclos se trouvent trois petits porcs-épics,des singes,deux marcassins et deux catbears qui sont des animaux de palawan ressemblant à un petit ours avec une tête de chat.Après une longue expédition avec comme objectif de trouver des girafes et des mouse-deer (c’est le plus petit daim au monde qui a une tête de souris) nous apercevons que ce n’est pas la saison.Mais en rentrant, nous voyons une girafe isolée et nous allons vite lui donner quelques branches à manger.Nous prenons notre déjeuner en compagnie d’un gecko!Retour à Sangat avec un arrêt sur une île.Oh! une épave!Quel dommage!Nous avons oublié nos affaires de snorkeling. Heureusement avec de simples lunettes de natation prêtées par un jeune hollandais nous pouvons explorer l’épave. Soudain, un orage menace. Nous nous dépêchons de rentrer et, aussitôt arrivés, nous prenons un repos bien mérité.
22.07
Repos. Snorkeling sur le récif de corail.Nous avons donné rendez-vous à deux enfants américains qui résident aux Philippines mais ils n’ont pas trouvé l’endroit. Horreur! Quand Vincent saute hors du kayak, les rames sautent aussi. Il a oublié de les attacher.Il cherche à éviter les oursins. Une rame disparaît hors de notre vue. Vincent est très honnête et déclare la perte. Horreur! Une rame coûte 100 euros! Mais Andy, généreux, lui dit de faire une donation et Vincent paie la moitié.
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
23.O7
Adieu Sangat! 5h30 l’heure de te quitter. Cap sur El Nido. A Coron city déception. On nous avait promis un ferry. Nous ne sommes pas assez nombreux (dix personnes). Nous avons droit à une banca, pour changer.A peine partis...panne.Le capitaine saisit son tee-shirt et avec lui fait des signaux de détresse. Aah ! Je m’endors. Quand je me réveille,3 h ont passé et nous sommes toujours au même point. La panne vient d’étre réparée. Il ne nous reste que 8 h de route. Je me rendors.Je me réveille une ou deux fois pour manger ou pour voir où nous en sommes. Finalement El Nido apparaît.Ce n’était pas si long.
C’est un petit port, plein de commerces, de bars et de petits restaurants sur la plage.Je dirais qu’il y a plus d’enfants que d’adultes.Ils sont très libres et jouent sur la plage ou dans la rue sans aucune surveillance.Tous les petits Philippins me fixent du regard. Suis-je si beau que cela? Direction l’hôtel Marina Garden. Il est neuf et très propre mais les chambres sont toute petites. C’est presque un Formule 1.La nuit, dans un coin isolé, en cherchant un restaurant nous trouvons un bel hôtel. Les chambres sont immenses avec un grand balcon sur la mer, l’air conditionné ( mais à El Nido il y a des heures sans électricité) et même de l’eau chaude! Les prix sont diminués de moitié et sont les mêmes qu’à Marina Garden..
24.07
Journée sur une immense plage de sable blanc, bordée de cocotiers, avec la jungle derrière et un magnifique paysage de minuscules îles devant.Nous sommes allés en tricycle à la plage de Corong Corong puis à pied aux bungalows Las Cabanas, le plus joli endroit de la côte, sans aucun client pourtant. Il est vrai que la splendeur du paysage est impressionnante mais aussi le prix des boissons ici.Heureusement papa marchande toujours bien.Vingt minutes plus loin, les cottages Dolarog sont peut-être plus luxueux mais bien moins charmants.Il n’y a personne non plus. Nous ne rencontrons personne sur la plage.Nous voulions nous reposer mais finalement nous n’avons pas cessé de marcher et nous rentrons vers 6h.
25.07
Réveil à 7h30. Excursion à l’île de Miniloc et ses environs.Nous visitons plusieurs lagons.Quand nous entrons dans le second à la nage des gens sur un bateau nous crient qu’il y a des crocodiles.Nous rions bien mais notre accompagnatrice philippine est sure d’avoir vu un bébé crocodile dans la grotte. S’il y a un bébé où sont les parents? Le Philippin avec nous nous dit qu’il s’agit certainement d’un varan.Je suis plus déçu que rassuré. Mais tout danger n’est pas écarté. Il reste les redoutables poissons mordeurs. Ce sont de petits poissons rayés agressifs qui cherchent à vous mordre. Quand ils y arrivent ils laissent des mini morsures. Nous finissons sur la plage de Commando island, une île où il y a eu des commandos japonais et des épreuves de Koh Lanta.
Le soir, je bats au billard un Philippin. C’est très difficile car ils sont très forts à ce jeu. A dix heures couvre-feu. Les enfants sans parents sont amenés au commissariat par la police. Je vois un enfant qui rentre en zigzaguant avec son ami qui fume. Mais ici il n’y a pas d’enfant qui mendie comme à Manille. Je les vois qui rentrent de l’école en uniforme ou qui jouent sur la plage.
26.07
Repos total.
27.O7
Excursion à Snake island, une île de sable en forme de serpent.Justement les Françaises avec nous voient des pêcheurs portant un immense serpent mort.Nous voyons de très beaux coraux colorés et beaucoup de poissons. Maman aperçoit même un poisson pierre.En passant dans une petite cavité j’entre dans une imposante grotte. Mais quelle odeur! Ce sont les chauves souris.En rentrant en bateau, nous voyons une autre grotte, la «cathédrale de pierre».
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
28. O7
En route vers port Barton.Nous prenons d’abord le bus pour San José près de Roxas. Ouf! Ce n’est pas une jeepney. Mais il y a toujours des gens qui montent ou descendent. Bientôt les gens sont assis partout, dans les couloirs et sur le toit. Heureusement que nous sommes assis sur un siège.A deux heures nous sommes arrivés mais pas de jeepney pour Port Barton. Il y a seulement des motos. Nous refusons d’abord mais la situation est désespérée.Finalement nous montons chacun derrière un conducteur. La route est un véritable bourbier, pleine de trous et d’immenses flaques d’eau.Quel plaisir! le plaisir de l’aventure.Mais seul le conducteur de Vincent va vite. Bientôt nous ne le voyons plus.Nous ne risquons pas d’accidents de la circulation.Nous ne rencontrons que des buffles.Nous traversons entièrement l’île de Palawan. 22 km en 2 h! Papa et maman ne cessent d’admirer le paysage, une magnifique jungle et de très belle rizière.Nous voici arrivés. Qui voyons-nous? Sarah et Sébastien, deux Canadiens avec qui nous avons fait la traversée à El Nido.Ils sont dans le même resort que nous, Greenview. Ce sont de jolis bungalows dans un beau jardin, avec des cocotiers, des chats, des poules et un mainate.Le soir, au dîner, Sarah et Sébastien nous disent que, la nuit, il y a des planctons phosphorescents. Aussitôt,nous allons nous baigner. Fantastique! Autour de nous il y a un halo de lumière. Quand nous agitons les mains c’est féérique: des milliers d’étincelles nous illuminent. Sébastien nous dit que cela a lieu une semaine par an au Québec.
29.07
Repos.
30.07
Banca pour l’île de Cacnipa, à une heure de Port Barton. Comme à Sangat, il n’y a que quelques bungalows sur l’île, qui appartiennent à un Suisse. Belle plage de sable blanc, cocotiers. Notre maison est très grande.Il y a deux enfants, Raphael et David, dont le père est philippin et la mère suisse. Je joue avec eux au ping-pong et aux échecs. Nous nous amusons avec Pipay. C’est un singe femelle, très drôle mais qui peut être agressif, surtout avec les femmes.
31.O7
Ping-pong, échecs, promenade dans la jungle.
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
01.O8
Nous voulions aller à Sabang en banca mais, comme la mer est un peu agitée, nous retournons à Port Barton.Là, quelqu’un nous propose d’aller à Sabang en voiture.En attendant, qu’est-ce que je m’amuse avec Mocky, un polonais de 9 ans. Quand la voiture arrive finalement à 5h, je suis vraiment triste de partir. Nous reprenons la route que nous avions faite en moto mais c’est bien pire encore. C’est un véritable spectacle et, d’ailleurs, deux petites filles nous suivent pour regarder.La voiture s’enfonce sans cesse dans la boue et doit s’arrêter. Cinq personnes alors se mettent à déblayer et terrasser. Finalement, nous abandonnons nos aides philippins. Nous avons passé le dernier endroit difficile. On nous avait dit que le trajet durait 3 h. Nous arrivons en fait à 10h, dans le noir.
02.08
Sabang est bordé d’ une immense plage, peuplée de bungalows en bambous, très simples. La mer est pleine de bancas et le paysage de montagnes et de jungle derrière est très beau. Nous partons en banca voir la plus grande rivière souterraine du monde. Nous débarquons dans une forêt peuplée de varans et de singes.Nous nous armons de gilets et de casques «pare-chauves-souris». A l’aventure! Tous les quatre nous entrons en banca dans la grotte. Je suis en tête et tiens la lampe pour éclairer. Il y a beaucoup de chauves-souris, accrochees au plafond,ou qui volent autour de nous. On entre dans d'enormes boyaux. Il y a de grands stalagmites et de grands stalactites. Le guide nous fait remarquer plusieurs roches qui ont la forme de dinosaures,de cheval,de bougie,de champignons etc. Puis, dans un lieu appele la cathedrale, on distingue la sainte famille,et un ange et aussi un gros tas de guanos(merde de chauve-souris). Nous rebroussons chemin au bout d'une demi heure parce il faudrait deux heures de plus pour arriver a la fin du souterrain.Conclusion: c etait tres impressionant. En route maintenant pour Puerto Princesa la capitale de l'ile de palawan!
03.08
Nous sommes à Casa Linda, une belle et grande maison en bambou avec une cour jardin décorée de palmierset de fleurs. On ne se dirait pas dans une ville. Puerto Princesaest est comme une ville a la campagne. Les maisons y sont souvent petites. Il y a aussi de nombreux commerces dont de très bons restaurants(kalui,badjao seafront)et beaucoup de jardins tropicaux.
04.08
Shopping à Puerto Princesa. Coupe chez le coiffeur. Les coiffeurs philippins sont des virtuoses et sont très efféminés. Possibilités de massages et de manucures. Tout le monde me regarde. Certains coiffeurs arrêtent de travailler et quelqu’un me photogarphie. En tout cas, la coupe est très réussie.
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
05.08
Départ en avion pour Cebu. C’est un airbus. Les hôtesses organisent un jeu. La règle est de montrer le premier l’objet demandé. Malheureusement je ne gagne aucun pris et cela ne dure pas longtemps.Bateau pour Bohol. Dès notre arrivés nous partons pour Loboc. L’île nous paraît beaucoup plus évoluée qu’à Palawan. Il n’y a pas beaucoup de paillottes et les routes sont plutôt bonnes.Nous arrivons vers 8 h du soir et nous prenons un bateau pour le resort Nuts Huts. Loboc est une rivière disco. Il ne manque que la musique. Des lumières qui changent régulièrement de couleurs (rouge, bleu, vert...) illuminent l’eau et la jungle autour. Nuts Huts est en pleine nature et le restaurant est en haut d’une colline. Que de marches à monter! Nous passons une bonne soirée avec des Danois un peu (beaucoup) ivres qui viennent aider les enfants de Manille.
06.08
Nous décidons de louer deux motos. Maman est très stressée car elle n’a jamais conduit de moto. Elle arrive à démarrer mais elle ne va pas très vite. Nous allons à Carmen pour visiter les Chocolate hills.Les premières collines apparaissent. Elles sont toute rondes et de couleur marron.Des mamelons dans un océan de verdure. A la fin les collines deviennent très nombreuses et les touristes aussi car il y a un point panorama avec un restaurant. Nous déjeunons puis nous allons dans une petite piscine avec vue sur les collines où nous sommes tout seuls. Nous nous promenons ensuite dans la nature pour voir les collines de près mais les chemins sont très difficiles et maman préfère la grande route. A Bihar nous prenons de nouveau des chemins de campagne pour aller au parc national. Nous prenons un bain dans une piscine d’eau de source très froide. Les femmes philippines se baignent habillées. Il est trop tard pour aller voir les singes et la nuit va tomber. Nous rentrons.
07.08
Nous décidons d’aller à Loboc à pied en longeant la rivière. A Loboc nous embarquons sur un restaurant flottant, c’est-à-dire un bateau.Un orchestre nous accueille : «welcome in Loboc». Ils sont plutôt drôles, la promenade au fil de l’eau est très belle.Le buffet est bon et varié, Pendant le trajet des enfants plongent avec une corde suspendue aux cocotiers et rejoignent le bateau. Ils sont très discrets et se retournent sans rien dire pour manger ce qu’on leur donne. Soudain tous ensemble ils sautent à l’eau, certains même avec leur nourriture. Arrivés aux cascades nous faisons demi tour mais nous nous arrêtons très vite devant un embarcadère. Là des dizaines de Philippins et Philippines habillées en jaune se mettent à chanter et à danser avec des guitares.C’est tellement inattendu et ils sont tellement enthousiastes que nous éclatons de rire. Nous laissons repartir le bateau sans nous pour nous baigner dans les cascades. Papa a une idée géniale. Il demande au garde forestier de revenir avec nos affaires pendant que nous rentrons à la nage à Nuts Huts. C’est assez long mais amusant!
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
Ferry jusqu’à Siquijor. Papa discute avec un Américain qui vit sur l’île. Il était marine et a été blessé au Vietnam, porté disparu en Corée.Il nous invite chez lui mais nous n’irons sans doute pas.Arrivée de nuit à Siquijor.
09.08
Le resort Coral cay a une jolie piscine. Cela paraît un luxe mais nous comprenons vite pourquoi. A Siquijor, à cette saison, la marée est toujours basse et la mer est boueuse, pleine d’algues. Le soir, pour nous relaxer, je joue au billard avec mon ami philippin, Jonas.Nous jouons aussi au ballon et au football. Il y a aussi beaucoup de jeux de société.Le restaurant est très bon mais cher et les plats sont peu abondant.
10.08
Nous allons faire le tour de l’île en moto. Un Australien nous a dit qu’il fallait aller à Maria à l’hôtel Agrippino. Quelle déception!L’hôtel est laid et la plage guère mieux! Nous repartons en direction de Larena. Nous faisons un arrêt sur la plage en face d’ un hôtel nommé Casa de la playa. Le paysage est très beaux mais encore une fois la marée est basse. Casa de la playa a de ravissante maison dont une maison bleu et blanc de style grec. Le seul problème est que que ces maisons qui ne paraisse pas luxueuse coûte assez cher. Après le tour de l’île, déçu mes parents se demande si ils ne vont pas quitté Sigijor le lendemain.Mais de tout façon ils ne trouve pas de bâteau. Le bon côté des choses est que je pourrai jouer avec mon copain un jour de plus.
11.08
Repos et baignade à Cocogrove le resort luxueux, situé à trois kilomètres de chez nous. C’est un hôtel qui possède un superbe jardin avec maints oiseaux ,une piscine,un bon restaurant avec à côté un bar qui contient un baby foot et un billard. Par contre la plage n’est pas de la même qualité que l’hôtel,mais c’est déjà bien pour l’île. Puis je finis la journée en jouant avec mon copain.
12.08
Nous partons enfin grâce à un Danois qui possède un hôtel en construction nommé Le Danish lagoon. Avant de partir en banka il nous fait visiter ses bungalows très design. Les bungalows en béton contiennent un lit et un grand écran plat suspendus par des filins d’acier. Tout le confort est là: eau chaude, air conditionné, meubles modernes mais ce n’est pas si grand. Il y aura aussi des bungalows moins chers pour ceux qu’ils appellent les backpackers. Le Danois prévoit une mini piscine pour les enfants,un tennis,un billard,un mini golf et une PS2 pour les amateurs. Il prévoit aussi d’agrandir la plage de sable en enlevant les algues. Le sable se répand alors et la plage est créée en une semaine.Tout le confort pour les plongeurs mais adieu le charme!
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
En route pour Apo Island! La mer est agitée et nous recevons des rafales d’eau. Trois heures après nous arrivons plutôt mouillés dans un petit village de paillottes, très animé et charmant. L’hôtel «Liberty» est construit en hauteur le long de la colline qui borde le village.Du balcon nous avons une superbe vue et nous voyons la tempête se former. Nous sommes contents d’être à l’abri! Après la pluie nous faisons un tour dans le village. Les gens sont très nombreux dehors et sont très sympathiques. Nous parlons avec quelques-uns et nous nous asseyons un moment regarder des jeunes faire du karaoké dehors.
13. 08
Nous allons au «sanctuary marine park», le deuxième plus bel endroit de plongée des Philippines. A peine la tête dans l’eau nous voyons des bancs et des bancs de poissons et des forêts de coraux. C’est magnifique! Sur le chemin du retour nous entendons un «bonjour», ce qui est, je vous le rappelle, un mot français. C’est en fait un Suisse nommé Pipo, dont nous avaient déjà parlé deux amis qui sont aux Philippines et que nous devons rencontrer plus tard, Tiffany et Xavier. Nous bavardons un moment. Pipo travaille 6 mois dans un train en Suisse, à Villars pour faire vivre sa famille et il revient en été. Il a un sacré caractère et se dispute avec l’instituteur et même avec des habitants à propos de l’éducation des enfants. Il nous propose de dîner chez lui en payant le poisson. Nous devons être discrets car il n’a pas de licence et Liberty, la patronne de l’hôtel et maire de l’île veut lui interdire d’inviter des touristes.Pourtant, il ne lui fait pas une grande concurrence. Il ne peut pas recevoir plus de trois ou quatre personnes.Il vit avec sa famille dans une petite maison de bois comme tous les autres Philippins. Le díner a lieu à 7h. Le poisson est bon car il est grillé au feu de bois et j’adore la salade de tomates à l’ail. En revanche, il nous propose un légume vert typiquement philippin un peu trop bizarre à mon goût. Il nous raconte ses voyages et même ses accidents. Il a soigné une blessure avec de l’écorce de cocotier (il paraît que c’est très efficace) et a perdu toutes ses dents de devant en tombant du haut de Sanctuary park. Il a depuis un dentier. En revanche, sa femme, Beverly, a peur d’aller chez le dentiste pour remplacer les dents qui lui manquent. Les femmes du village ne doivent pas y aller souvent. Nous lui demandons pourquoi les femmes se baignent habillées. Elle nous répond que c’est la coutume. De toute façon, la plupart (dont elle-même) ne savent pas nager. Je quitte la table pour aller jouer aux cartes et aux échecs avec Leila, la fille de Pipo qui a 8 ans.
14.08
Après le petit déjeuner, nous allons nager en face de l’hôtel à la recherche de tortues mais je me décourage vite. Maman vient me rejoindre sur le rivage. Un pêcheur lui explique que les tortues nagent souvent à moins de trois mètres de la plage et que nous pourrions même en voir de là où l’on est. A ce moment, qui montre sa tête hors de l’eau? Une tortue. Nous avons le temps de la rejoindre car elle nage fort paresseusement. Papa revient bredouille mais il faut rentrer. Une énorme averse nous tombe dessus. La pluie ne s’arrête que vers le soir.Nous allons nous promener dans le village. C’est amusant car tout le monde est dehors. L’électricité ne revient qu’à 6 h et il fait noir dans les maisons qui sont très petites.Nous dînons de nouveau avec Pipo. Il nous montre son piège à chats. C’est une grosse boîte dont la porte se referme sur le chat quand il vient tuer les poussins ou casser les oeufs. Il y a à l’intérieur un chat que Pipo va amener en bateau demain à Dumaguete.Je joue de nouveau avec Leila.
15.08
Le matin chasse à la tortue: j’en vois 4. L’après-midi, snorkeling à Sanctuary park: je vois non seulement des poissons mais un serpent d’eau. Le soir, dîner avec Pipo. Je le bats avec Leila aux échecs.
16. 08
Nous allons en banca puis en jeepney à Dumaguete, sur l’île de Negros. C’est une ville plutôt agréable, au bord de la mer, avec des cafés et de bons restaurants.
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
17.08
Voyage en ferry jusqu’à Cagayan de Oro, à Mindanao. A l’ouest et au sud de l’île il y a des terroristes, dont Abu Sayaf mais le nord est complètement sûr. La classe touristique est très peu éclairée et le trajet dure 7h. Nous prenons une cabine. C’est le luxe: un lit double, deux lits superposés, TV cablée et même une douche! Cagayan de Oro est une grande ville, un peu sale et polluée mais assez vivante. Nous finissons la soirée dans un restaurant puis un café assez «branchés».
18. 08
Bus puis bateau jusqu’à l’île de Camiguin, au nord de Mindanao, l’ìle qui possède le plus de volcans au mètre carré au monde. Mais les volcans sont couverts de végétation et ressemblent à des collines. Il y a des villages partout et beaucoup de gens sur la côte. Mais il n’y a presque pas de plages, ou toute petites avec du sable noir. Nous nous arrêtons au seul restaurant du coin, La Luna tenu par un Italien. Il nous indique où sont les hôtels et nous allons les visiter. Deux resorts ont une piscine mais ils sont tous un peu tristes, sans ambiance. Nous décidons d’habiter chez l’habitant, dans une maison au bord de l’eau. Elle a une grande terrasse, un salon, une salle à manger et deux chambres.En attendant qu’elle soit nettoyée nous retournons au restaurant. Nous rencontrons un touriste et mes parents lui demandent ce qu’il y a voir dans l’île. «Des cascades et des sources d’eau chaude» nous répond-il. Partout où nous sommes allés (ou presque) on trouvait des sources d’eau chaude et des cascades». Personne ne semble avoir fait d’excursion sur un volcan, pas même ce touriste qui veut acheter un terrain sur l’île.Il est vrai qu’il fait très chaud. Papa et maman sont très déçus. Ils trouvent les villages et les paysages moins beaux que sur les îles que nous avons visitées.Ils ont prévu de rester jusqu’au 24. Tiffany et Xavier doivent nous rejoindre là. Quand nous nous installons dans la maison la déception continue. Ni la climatisation ni la télévision ni le frigo ne marchent. Ce n’est pas grave mais ma chambre ne marche pas vraiment non plus: elle sent horriblement le ciment. Et nous sommes envahis par toutes sortes d’animaux: fourmis, mantes religieuses, hannetons et même un ver de terre.
19.08
Papa et maman ont envoyé un texto à Tiffany et à Xavier pour leur dire qu’ils n’aiment pas Camiguin et ont envie de partir. Ceux-ci répondent qu’ils sont prêts à aller à Palawan. Retour à Cagayan de Oro. 4 à 5 h de route. Mes parents me laissent à l’hôtel et reviennent avec un billet pour Taipei, à Taiwan. C’était cela ou des plages touristiques à Mindoro ou Boracai. Ils ont profité d’une promotion. Cela leur coûte tout de meme plus cher que de rester aux Philippines mais papa me dit qu’il veut absolument me montrer la Chine. Cela tombe bien: moi, je veux absolument voir la Chine. Mais tout n’est pas joué. Il faut pouvoir quitter Cagayan. Or, le ciel est sombre et un typhon s’est abattu sur Luzon. Quand on nous annonce que l’avion a du retard nous commençons à trembler.Un hélicoptère et un avion militaires atterrissent. Nous lisons dans le journal que les terroristes ont attaqué et occupé des villes dans l’ouest de Mindanao. Des milliers de gens ont été évacués et d’autres sont morts. Le gouvernement a décidé de faire la chasse à l’homme. Une dame nous dit que si l’avion n’arrive pas nous pourrons partir par Air Force. Certaines femmes qui attendent sont entièrement voilées en noir et des hommes sont habillés comme à Ryad, où nous nous sommes arrêtés pour aller à Manille.Le journal annonce aussi que le typhon doit atteindre la région de Cagayan aujourd’hui.Finalement l’avion atterrit. Le typhon a pris du retard. Nous sommes partis pour Manille et la Chine!
Publié le 29/08/2008 à 12:00 par maniavoyage
Les habitants de Taipei
Dès notre arrivée nous voyons la différence avec les Philippins. Les Chinois sont plus blancs de peau. Leurs tenues sont plus variées. Des moines habillés de grands manteaux gris ou marron clair se promènent dans l’aéroport. On voit ces moines partout, dans le métro, les musées ou, bien sûr, les temples.Les jeunes, souvent, sont très originaux. Ils ont des coupes d’enfer: les cheveux hérissés, crêpés, effilés. Les filles peuvent avoir une seule couette ou ou une tresse devant au lieu de derrière. Les vieilles personnes se promènent souvent en vélo. Les Chinois en général ne savent pas parler anglais. La personne qui inspecte les passeports nous demande «you speak ila..o» Que veut-il dire? French? Chinese? «No, no» et il répète «you speak ilam ?» Et soudain nous comprenons : il veut dire «islam».Mais quand ils parlent anglais ils sont très serviables et font tout pour nous aider. Contrairement aux Philippines il y a très peu de pauvres. Il semble qu’ils sont très travailleurs. Même les handicapés vendent de la nourriture ou des billets de loterie. On voit vers onze heures des coiffeurs, des masseurs, des magasins, etc, encore en activité. Ils sont beaucoup plus différents de nous que les Philippins. Le guide dit que Taiwan a la plus grande densité de population après le Bangladesh mais souvent il n’y a pas tant de monde dans les rues et le métro. Taipei a des parcs et est entourée de jungle. Mais parfois dans les endroits branchés, les night market ou à la station de métro «main station» la foule est énorme et c’est très vivant.